On les présente souvent comme les deux jumeaux de la #politique. Et de fait, les points communs sont nombreux entre Justin #Trudeau, Premier ministre canadien, et Emmanuel #Macron, président français, qui se retrouvent mercredi au Canada pour le sommet du #G7. Leur style et leur #communication sont semblables. Mais ont soulevé des critiques similaires dans leur pays respectif.
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TF1 va quitter la tour de Boulogne
TF1 va quitter la tour de Boulogne Billancourt pour rejoindre toutes les autres filiales du Groupe Bouygues dans le Pentagone à la française à Balard aux portes de Paris
Le 17 mai 2011, Les médias français ont failli recevoir un dépôt de plainte pour une surexposition des images désastreuses de DSK
DSK : le CSA rappelle à l’ordre
les chaînes d’information
http://fr.news.yahoo.com/le-csa-appelle-les-t%C3%A9l%C3%A9visions-%C3%A0-la-retenue-181745316.html
Par Paule Gonzales
18/05/2011 | Mise à jour : 09:59 Réactions (3)
En France, où le respect de la présomption d’innocence interdit de filmer les procès. Le Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) s’est senti obligé de rappeler à l’ordre, mardi 17 mai 2011, les chaînes de télévision françaises.

Hors norme
Dominique de Leusse, avocat de DSK, se réserve le droit de poursuivre les médias qui seraient allés trop loin. De son côté, le Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) s’est senti obligé de rappeler à l’ordre, mardi, les chaînes de télévision françaises. Il les a exhortées «à la plus grande retenue dans la diffusion d’images relatives à des personnes mises en cause dans une procédure pénale». «Nous ne faisons que rappeler la loi, affirme Rachid Arhab, conseiller au CSA, mais nous ne sommes pas chargés de la faire appliquer.»
Si les chaînes sont tenues au respect de la présomption d’innocence, elles font valoir, en contrepoint, le droit d’informer. Pour Guillaume Dubois, directeur de l’information de BFMTV, «il est impossible de cacher des images librement diffusées sur les télévisions du monde entier. À l’heure de l’audiovisuel planétaire, la notion de frontières médiatiques n’a plus de sens. Ce sont des images que nous ne sommes pas habitués à voir ailleurs que dans les séries américaines».
Même son de cloche chez i-Télé. Olivier Ravanello, directeur adjoint de la rédaction, rappelle que cette affaire est «hors norme. Ces images révèlent une violence objective qui est faite à Dominique Strauss-Kahn. Ce qui choque, c’est la manière brutale dont fonctionne le système judiciaire américain. Tout ceci constitue des éléments d’information dont il faut rendre compte», conclut-il. «Ce que l’on comprend par ces images, c’est que la justice américaine est un système purement accusatoire , souligne Thierry Thuillier, directeur de l’information de France Télévisions. Dans un contexte d’information mondiale, l’application de la présomption d’innocence est difficile, et il est vrai que nous prenons le risque d’être poursuivis. Mais cela aurait été une faute professionnelle de ne pas diffuser ces images. Nous veillons cependant à ne céder ni à la répétitivité ni à la diffusion prétexte, et nos commentaires sont réfléchis.»
Enfin, Catherine Nayl, directrice de l’information de TF1 et LCI, estime, elle aussi, que «les images sont en elles-mêmes des informations». Elle affirme avoir édicté comme règle «de limiter les images les plus choquantes au périmètre factuel sur TF1. Quant à LCI, si le traitement ne peut pas être équivalent, du fait des 50 éditions quotidiennes, nous insistons toujours sur le vocabulaire employé et l’équilibre des sujets».
Affaire DSK : la photo qui choque
sur le New York Daily News
Le New York Daily News va très loin ce matin. Le site américain vient d’illustrer un de ces articles avec une photo de DSK prise dans sa cellule de la prison de Rikers island, où il est incarcéré depuis lundi. Un cliché particulièrement humiliant pour le patron du FMI, accusé notamment de tentative de viol et de séquestration.
Dominique Strass-Kahn apparaît mal rasé, le regard dans le vague, vêtu de ce qui semble être une camisole… Le site admet dans sa légende que “le patron du FMI n’est pas (ici) à son avantage.” Le New York Daily News ne précise pas qui a pris et lui a transmis cette photo. Sans doute des gardiens, estime Ozap.com.
Mardi, après la publication d’images de DSK sortant d’un commissariat de Harlem menotté, le Conseil supérieur de l’audiovisuel avait rappelé à l’ordre les médias français, les enjoignant « à la plus grande retenue dans la diffusion d’images relatives à des personnes mises en cause dans une procédure pénale ».
Aux Etats-Unis, c’est une autre musique.
http://www.midilibre.fr/2011/05/19/dsk-la-photo-qui-choque,321436.php
PARIS (Reuters) – Le Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) a appelé mardi les chaînes de télévision à faire preuve de retenue dans le traitement de l’affaire Dominique Strauss-Kahn.
Plusieurs responsables politiques français se sont émus de la diffusion en boucle sur les chaînes de télévision du monde entier, y compris françaises, des images du directeur général du Fonds monétaire international, menotté, à sa sortie d’un commissariat de New York puis de sa comparution devant un tribunal pénal.
Dans un communiqué, le CSA demande aux chaînes de faire preuve de retenue « dans la diffusion d’images relatives à des personnes mises en cause dans une procédure pénale ».
L’autorité de régulation, qui ne mentionne pas directement le nom de l’ancien ministre socialiste dans son communiqué, rappelle que la loi du 15 juin 2000 sur la présomption d’innocence punit d’une amende « la diffusion, sur tout support, d’une image faisant apparaître menottée ou entravée une personne (…) qui n’a pas fait l’objet d’une condamnation ».
« Cette loi est valable pour tout le monde, en toute saison et sur quelque support que ce soit », a déclaré à Reuters Rachid Arhab, membre du CSA, en soulignant que la presse écrite et internet étaient donc aussi directement concernés.
Elle doit s’appliquer même lorsque les images ont été tournées dans un autre pays et y compris lorsque les menottes ne sont pas apparentes, s’il est possible de deviner que la personne est entravée, a-t-il précisé.
Rachid Arhab a en revanche indiqué que la retransmission des comparutions de Dominique Strauss-Kahn devant la justice américaine était conforme à la réglementation, le directeur général du FMI n’y apparaissant pas menotté.
Une nouvelle audition est prévue vendredi mais cette fois-ci à huis clos.
AMENDE DE 15.000 EUROS
En faisant ce rappel à l’ordre, le CSA, qui n’est pas habilité à prendre lui-même des sanctions car les faits relèvent du droit pénal, veut mettre « en garde contre la diffusion en boucle de ces images » et ainsi éviter « une série de procès » à plus ou moins brève échéance, a souligné Rachid Arhab.
Dominique de Leusse, l’un des avocats de Dominique Strauss-Kahn en France pour les questions concernant la presse, a estimé sur France Info que certaines images utilisées par les médias français « port(ai)ent atteinte visiblement à la dignité de Dominique Strauss-Kahn et à sa présomption d’innocence ».
Prié de dire si les avocats de Dominique Strauss-Kahn envisageaient de porter plainte, il a répondu qu’une décision serait prise dans les deux ou trois jours à venir.
« Il faut que nous prenions le temps de la réflexion, qui peut être très bref, pour savoir ce que nous allons faire pour que soit rétabli le respect de la loi française », a-t-il expliqué.
Une amende de 15.000 euros est prévue par les textes sur la présomption d’innocence.
La directrice de l’information de TF1, Catherine Nayl, a pour sa part défendu le choix de la chaîne de diffuser, lundi, comme tous les autres médias, les images de Dominique Strauss-Kahn menotté.
« Dès hier matin, nous avons vraiment pesé notre décision de diffuser ces images », a-t-elle dit à Reuters en précisant que des discussions avaient eu lieu avec les deux présentateurs des journaux d’information, Jean-Pierre Pernault et Laurence Ferrari.
Le choix a été fait de les diffuser avec parcimonie et en expliquant les différences entre les règlementations française et américaine sur la présomption d’innocence.
« Hier, c’était de l’information qu’il fallait montrer à nos téléspectateurs. Aujourd’hui, cela n’a plus de raison d’être », a-t-elle souligné en précisant que les images en question n’avaient pas été réutilisées ce mardi.
Avec Jean-Baptiste Vey, édité par Jean-Michel Bélot
http://fr.news.yahoo.com/le-csa-appelle-les-t%C3%A9l%C3%A9visions-%C3%A0-la-retenue-181745316.html
Poupounne mar 17 mai 2011 22h 25 CEST Signaler un abus
Le CSA ne s’émeut pas quand des corps sont montrés lors de certains affrontements en Afrique , quand ces corps mutilés jonchent le sol.
Qu’y a t’il de choquant dans les images montrées de DSK?, les menottes? on ne les voit même pas.
On voit la chute du faucon et peut être du vrai pervers, peut être. ..
Lorsque l’on voit certains diners en france avec les représentants du gouvernement, Président en tête, cela est choquant , pour un pays où le Président ne peut rien pour le pouvoir d’achat , les caisses étant vides selon lui.
La Fouine mar 17 mai 2011 22h 41 CEST Signaler un abus
csa ou l’omerta la chappe de plomb!! l’autoprotection des polotiques et des puissants organisée par les coupables!!
Pourquoi Pas mar 17 mai 2011 22h 11 CEST Signaler un abus
Strauss Kahn reçoit le traitement de tous présumés coupables, comme un citoyen de base. C’est la médiatisation qui est terrible. Mais il est accusé d’avoir commis des faits trés graves. N’importe qui étant accusé des mêmes crimes aurait eu le même parcours.
L’affaire DSK : Nous espérons aucune censure des médias français.
DSK est actuellement dans de sales draps. Pour des faits présumés de viol et d’agression sexuelle, il est actuellement accusé de 7 chefs d’accusations :
- « Acte sexuel criminel au premier degré». (2 chefs d’accusations)
- «Tentative de viol au premier degré»
- «Agression sexuelle au premier degré»
- «Emprisonnement illégal au second degré»
- «Attouchements non consentis»
- «Agression sexuelle au troisième degré»
Il encourt une peine de prison de minimum de 15 ans et demi et un maximum de 74 ans et trois mois. Oui 74 ans et 3 mois, c’est assez précis. Mais bon quand tu as fait 74 ans de prison tu n’es plus à 3 mois près.
Après une nuit de prison à Rikers Island, il lui reste au maximum encore 74 ans 2 mois et 29 jours. J’ai été sympa avec lui, j’ai compté comme si le dernier mois ne contenait que 30 jours.
A l’heure actuelle DSK plaide non coupable. De toute façon innocent ou pas, un homme aussi important vu son statut au FMI, ne pouvait pas plaider autre chose.
Comment un homme qui dirige le FMI, qui sera sans doute candidat à l’élection présidentielle et qui a de bonnes chances de l’emporter, pourrait risquer sa carrière pour obtenir quoi en retour ? Toucher une paire de seins et des années de prisons. Il ne peut pas être aussi bête pour un possible candidat à la présidentielle ?
Mais d’un autre coté personne ne peut vraiment connaître quelqu’un. Il n’y a qu’à voir les différentes affaires qui se passent en France. Par exemple l’affaire Xavier Dupont de Ligonnès. Personne de l’entourage de la famille ne pouvait penser qu’il serait capable de tuer sa famille et pourtant … (en admettant qu’il les ait tué).
Dans le cas où DSK est coupable, c’est égoïste et malheureux à dire pour la jeune femme agressée, mais il est préférable pour la France que sa pulsion soit arrivée maintenant plutôt qu’une fois élu président de la République.
Aujourd’hui, DSK est présumé innocent jusqu’à ce que le tribunal ait rendu son verdict. Mais la notion de « présomption d’innocence » ne doit pas être connue de tous quand je vois certains titres de journaux ou titre de blogs qui accablent DSK.
Messieurs et Mesdames les journalistes, avant de l’enfoncer, laissons faire la justice américaine et attendons la décision. S’il est réellement coupable alors vous pourrez vous lâcher.
En attendant, nous pouvons que suivre les images et informations venant des médias sur place.
En France, les médias ne nous montrent jamais les détenus menottés. C’est interdit par la loi. Aux Etats-Unis, c’est différents. Les images sont montrées. Peut être pour que les détenus aient honte d’eux face à toute la population américaine. Pour DSK, pas de pitié, il est traité comme tout le monde et les images fusent de toute part. Malheureusement pour lui, la justice américaine le traite comme n’importe qui, mais ce n’est pas le cas des médias qui diffusent leurs images en boucle dans le monde entier.
Ces images ne plaisent pas à tous le monde. En particulier à Martine Aubry qui a déclaré sur France Info : «Je suis sidérée parce que c’est incroyable, je suis stupéfaite, bouleversée par les images, en France, on ne devrait pas voir ces images d’audience».
Les médias français l’écouteront-elles ? Ou continueront-ils à publier ces images américaines ?
Il y a de forte chance qu’ils l’écoutent. Grâce aux paroles de Mme Aubry ? Sans doute pas. Plutôt à cause des avocats de DSK qui penseraient à porter plainte contre les médias pour la diffusion de ces images qui sont contraire à la loi Guigou. Pour eux, elles portent atteinte à la dignité de Dominique Strauss-Kahn et à sa présomption d’innocence. Ce qui n’est pas faux il faut l’avouer.
De toute manière, même si la censure se met en marche, avec le net, les images nous parviendraient.
Une affaire de tentative de censure avait déjà fait parler d’elle en 2007. Jean Quatremer, journalisté de Libération à Bruxelles avait publié sur son blog : «Le seul vrai problème de Strauss-Kahn est son rapport aux femmes. Trop pressant, il frôle souvent le harcèlement. Un travers connu des médias, mais dont personne ne parle (on est en France). Or, le FMI est une institution internationale où les mœurs sont anglo-saxonnes. Un geste déplacé, une allusion trop précise, et c’est la curée médiatique. […] La France ne peut pas se permettre un nouveau scandale.»
Ramzi Khiroun, l’un des communicants de DSK lui a demandé de supprimer son billet. Chose que le journaliste a refusé. Mais il a tout de même publié un autre billet deux jours plus tard afin d’expliquer sa démarche.
Et vous quel est votre point de vue sur cette affaire ? Coupable ou complot? Avons-nous toutes les informations, ou certaines sont censurées ?
Selon un SITE CENSURÉ PAR LE GOUVERNEMENT FRANÇAIS, LA LICRA, L'UMP, LA LDH, LE MRAP ET DÉCONSEILLÉ PAR FDESOUCHE :
Selon ce site : Pourquoi le CSA (censure d’État)
protège Dominique Strauss Kahn
MAY 20, 2011
Anne-Élise Sinclair, née Schwartz en 1948 à New York : Biographie.
Anne Sinclair, née Anne-Élise Schwartz le 15 juillet 1948 à New York aux États-Unis, est une journaliste française.
Vie privée – Biographie
Née Anne-Élise Schwartz, elle est la fille de Joseph-Robert Schwartz (devenu Sinclair en 19491), homme d’affaires et chevalier de l’ordre de la Légion d’honneur, et de Micheline Nanette Rosenberg2,3 (représentée sur une toile de Picasso4) et petite-fille du grand marchand d’art, parisien puis new-yorkais,Paul Rosenberg, dont elle est l’une des héritières (elle possède une partie de sa collection de tableaux d’une valeur de plusieurs millions d’euros)5,6.
Divorcée du journaliste Ivan Levaï, avec qui elle a deux enfants, David et Elie, elle épouse à Paris (mairie du 16e arrondissement) le 24 novembre 1991 l’homme politique Dominique Strauss-Kahn.
Carrière
Licenciée en droit, diplômée de l’Institut d’études politiques de Paris (filière Politique et Social, 1972), elle commence sa carrière de journaliste à Europe 1 en 1973.
En 1983, elle est engagée par TF1 pour présenter l’émission Édition spéciale. Mais c’est avec Sept sur sept, de 1984 à 1997 (en alternance la troisième année avec Jean Lanzi), et Questions à domicile qu’elle devient une vedette du petit écran. Elle obtient avec Sept sur sept deuxSept d’or, en 1985 et 1990.
Après la privatisation de TF1, elle est nommée directrice adjointe de l’information sur TF1, en plus de l’animation de ses émissions, puis directrice générale de TF1 Entreprise.
En 1997, après la nomination de son mari au ministère de l’Économie, des Finances et de l’Industrie, elle décide d’arrêter de présenter des émissions politiques et devient directrice générale de e-TF1, la filiale internet du groupe, puis vice-présidente.
Elle quitte le groupe TF1 en 2001 suite à des désaccords avec Patrick Le Lay, le PDG de la chaîne. Elle rejoint le groupe Netgem, puis RTLen 2002 et collabore au magazine Paris Match.
Elle anime de 2003 à 2007 sur France Inter Libre Cours, émission où des étudiants rencontrent des professionnels.
Elle participe en 2008 à l’émission Le Grand Journal sur Canal + en tant que correspondante aux États-Unis en vue de l’élection présidentielle américaine de 2008, en alternance avec Laurence Haïm.
Bibliographie
- Une année particulière (1982)
- Deux ou trois choses que je sais d’eux (1997)
- Caméra subjective (2002)
Notes et références
- ↑ Journal officiel du 9 août 1949
- ↑ Holocaust Justice: The Battle for Restitution in America’s Courts par Michael J. Bazyler
- ↑ Sam To Return Matisse Stolen During Wwii [archive]
- ↑ Dation Madame Micheline Sinclair-Rosenberg, septembre 2008 [archive]
- ↑ « Strauss-Kahn à découvert » [archive], L’Express, 16 mars 2000.
- ↑ Judith Benhamou-Huet, « Une héritière très réservée », Le Point, no 2004, 10 février 2011, pp. 44-45.
Lien externe
- Deux ou trois choses vues d’Amérique, blog d’Anne Sinclair
- Raphaëlle Bacqué, « Affaire DSK : Anne Sinclair, combative et effondrée » sur Le Monde, 18/05/2011. Mis en ligne le 18/05/2011,
EXPOSITION DOSSIER – Picasso et Paul ROSENBERG | ||||||
L’œuvre de Pablo Picasso entrée en dation dans les collections nationales, est un grand portrait représentant Madame Paul Rosenberg tenant sur ses genoux sa fille Micheline alors âgée de un an et demi. Cette toile est réalisée en août 1918, alors que Pablo Picasso et sa jeune épouse, Olga Khoklova, résident pour l’été chez Madame Eugenia Errazuriz à Biarritz. Le mariage de Picasso et Olga, danseuse des Ballets Russes rencontrée en 1917, à Rome, sur le montage de Parade, est célébré à Paris, à l’église orthodoxe, le 12 juillet 1918. Madame Errazuriz, grande mécène d’origine chilienne collectionnant les œuvres de la période cubiste de Picasso, invite le jeune couple à passer leur lune de miel dans sa villa La Mimoseraie. Durant ce séjour, le marchand d’art Paul Rosenberg qui est en villégiature avec sa famille à Biarritz, convainc Picasso de rejoindre sa galerie. Il devient, à partir de ce moment, le principal représentant de l’artiste en France et à l’étranger et le sera jusqu’en 1939, date à laquelle il émigre aux Etats-Unis. Pour soutenir l’œuvre de Picasso au plan international, Paul Rosenberg s’associe durant ce même été 1918, avec les marchands d’art et banquier Georges Wildenstein et Jos Hessel. Le double portrait « Portrait de Madame Rosenberg et sa fille », constitue une véritable œuvre de commande faite à l’artiste par Paul Rosenberg. Jusqu’alors, Picasso n’avait jamais accepté d’exécuter de commande. S’il s’intéresse au genre du portrait, notamment en 1906 avec le « Portrait de Gertrude Stein », (Metropolitan Museum, New York), et réalise dans les années 1910-1911 une importante séquence de portraits dédiés à ses amis, collectionneurs ou marchands, réaliser une peinture de commande reste tout à fait exceptionnel dans son œuvre. Sa réalisation scelle l’accord commercial et artistique qui lie désormais Picasso à son nouveau marchand. Le « Portrait de Madame Rosenberg et sa fille », est accompagné par de nombreuses études dessinées de Madame Rosenberg ou de sa fille dont témoigne ici le dessin « Micheline Rosenberg enfant », (collection particulière, présenté en salle 8, vitrine). Dans ce tableau, les références explicites à la tradition picturale comme au genre du portrait classique, le hiératisme des personnages, la technique sophistiquée, le fini de la composition, manifestent la volonté de Picasso de peindre un « grand portrait ». Le « Portrait de Madame Rosenberg et sa fille », fait immédiatement l’objet de discussions passionnées entre cubistes et anti-cubistes. Tenu pour une trahison par les premiers et une provocation par les seconds, sa renommée sulfureuse ne cessera d’attiser la querelle des partisans et opposants du « retour à l’ordre ». Dès sa réalisation il est considéré comme l’emblème de la nouvelle manière picturale que Picasso développera jusqu’en 1924. La démarche de révolution stylistique picassienne oscillant pour la période 1915-1923 entre cubisme, ingrisme et photographisme, se trouve parfaitement incarnée par le projet paradoxal du « Portrait de Madame Rosenberg et sa fille ». Celui-ci constitue le point d’aboutissement et la clef permettant de saisir dans toute sa complexité le système de représentation antagonique propre à l’œuvre de guerre de l’artiste. Trop souvent assimilé à la peinture de la période 1921-1923 dite « néo-classique » qui se rapporte plus directement à la relecture de la peinture antique inspirée par les séjours pompéiens (1917) et bellifontains (1921), le « Portrait de Madame Rosenberg et sa fille » est à l’épicentre d’un schisme pictural et stylistique sans équivalent dans l’œuvre de Picasso. Peu de toiles peintes durant cette période témoigne avec autant d’âpreté de l’intérêt ambivalent de Picasso pour l’art des maîtres. Le « Portrait de Madame Rosenberg et sa fille », par sa composition ambiguë et son acidité fait virer au chromo la référence ingresque, la tirant du côté d’une relecture critique, ironique. Il veut rendre simultanément un hommage ému à l’art de Renoir à qui Picasso voue une admiration manifeste et dont il achètera plusieurs œuvres (notamment ici la toile « Portrait de Jeune fille », 1916, issue de sa collection personnelle) Resté jusqu’à ce jour dans la famille Rosenberg, le tableau a été exposé dans la seconde exposition « Picasso » que Rosenberg consacre à l’artiste en mai-juin 1921 dans sa galerie du 21 rue La Boétie, à Paris, où il apparaît sous le titre « Portrait de femme et enfant ». Il faudra attendre 1996 pour le voir une seconde et dernière fois, lors de la grande exposition « Picasso et le portrait » présentée au Museum of Modern Art de New York puis aux Galeries nationales du Grand Palais à Paris. L’excellent état de conservation du tableau témoigne de cette destinée privée. L’entrée du tableau « Madame Rosenberg et sa fille » dans les collections nationales constitue un véritable événement et permet d’ouvrir à la recherche un domaine de la création picassienne qui, pour avoir été dès l’origine considéré comme éminemment singulière, n’a pas fait à ce jour l’objet d’étude véritablement raisonnée. Ce tableau majeur est présenté ici dans trois salles de la collection permanente au sein d’un premier accrochage qui permet d’en mettre en évidence l’originalité stylistique. Toiles, pastels, « pochoirs », dessins contemporains de sa réalisation, conservés dans la collection, ainsi que pièces de correspondance issues des Archives Picasso, resituent le tableau dans le contexte de sa création et de la dynamique artistique de la période 1915-1923. |
Ivan Levaï
Ivan Levaï, né le 18 mars 1937 à Budapest (Hongrie), est journaliste de presse écrite, de radio et de télévision.
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Biographie[modifier]
Alors qu’il n’est encore qu’un enfant, sa mère et lui quittent la Hongrie pour la France. Le petit Ivan est scolarisé à Paris quand arrivent les années noires de la Seconde Guerre mondiale. Ivan est alors confié à l’OSE (Œuvre de secours aux enfants) qui le cache à la campagne pour le mettre à l’abri des persécutions antisémites du Régime de Vichy. Il reçoit une instruction religieuse protestante, puis catholique. Il ne reverra jamais sa mère morte en déportation. Après guerre, à la fin de ses études, il devient instituteur, puis professeur de lettres. Il enseigne à l’école du dimanche (le catéchisme pour les enfants protestants).
Passionné par l’information, il se lance dans le journalisme. Il entre au Service de la jeunesse de l’ORTF et anime, en 1963 et 1964, une émission sur France-Inter en compagnie de José Artur, Claude Dupont et Michel Godard : Les ardugos. Pendant ce temps, il participe aussi à la création de la deuxième chaîne de télévision avec l’émission Main dans la main. Toujours à l’ORTF, il est chargé, au sein du Service de la Recherche dirigé par Pierre Schaeffer, d’une émission de trois mois sur les premières associations de téléspectateurs.
En 1966, Ivan Levaï rejoint l’équipe de Françoise Giroud à L’Express où il deviendra responsable de la rubrique « Éducation-jeunesse ». Il quitte L’Express en 1967.
En 1968, Michel Péricard et Jean-Émile Jeannesson le chargent d’un magazine quotidien pour les jeunes, Contact, destiné aux téléspectateurs de la Première chaîne de télévision.
Ivan Levaï poursuit sa carrière comme animateur à France Inter, avant de devenir chef du service politique d’Europe 1 (1972–1974), puis responsable de la revue de presse matinale sur les ondes d’Europe 1, et animateur de l’émission Expliquez-vous (1973–1984).
C’est à cette époque (1975–1976) qu’il collabore à l’émission de France 3 Vendredi, avec Christine Ockrent et André Campana.
En septembre 1981, il est nommé conseiller spécial du président délégué d’Europe 1 (Jean-Luc Lagardère) pour l’évolution des programmes de la station, puis est confirmé dans cette fonction en décembre de la même année par Pierre Barret. Il crée l’émission quotidienne (20 h à 23 h) Radio Libre à… en juin 1981. Il prend ensuite la direction de la rédaction d’Europe 1 (1983–1985). En février, il devient chargé de mission à la cellule de réflexion à la télévision pour Europe 1, éditorialiste et responsable de la revue de presse. Il assure ces fonctions jusqu’en 1987.
Il assume ensuite la responsabilité des rédactions des quotidiens Le Provençal et Le Soir (1987-1989).
Il retourne à Radio France en tant que directeur de l’information et responsable de la revue de presse du matin à France Inter (1989–1996). En juin 1996, le poste de directeur de l’information de Radio France est supprimé par son nouveau Président Michel Boyon.
Le 31 octobre 1996, il présente sa 1 500e et dernière revue de presse quotidienne à France Inter.
Après la direction déléguée du quotidien La Tribune en octobre 1997, Ivan Levaï lance la Chaîne parlementaire de l’Assemblée nationale1 en octobre 1999, chaîne dont il sera président de 2001 à 2003. Sa gestion étant mise en cause 2,3.
Chargé de la revue de presse de France Musique depuis septembre 1999, Ivan Levaï relance l’historique magazine Tribune Juive créé par des Juifs ashkénazes d’Alsace en 19454 sous une nouvelle présentation mensuelle en octobre 2004. Il en assure la direction de la publication avec Yves Azéroual comme rédacteur en chef. Pour son développement marketing, il s’appuie sur une équipe composée de Françoise Sampermans, Martine Heissler et Lisette Jacquemont. En janvier 2008, Pierre Besnainou, actionnaire principal du magazine, transfère le journal à son partenaire en affaires immobilières. Six mois après, Ivan Levaï et son équipe sont « débarqués » par le nouveau propriétaire et actionnaire unique qui s’installe à la direction avec sa propre équipe.
Ivan Levaï assure la revue de presse quotidienne sur les ondes de la station France Musiques. En automne 2005, il revient à France Inter où il produit et anime, avec Sophie Loubière, chaque samedi l’émission Intermedia, consacrée au média.
Depuis l’automne 2006, il présente la revue de presse Le Kiosque les samedis et dimanches matin à France Inter.
Autre[modifier]
Ivan Levaï est le père de trois garçons. Divorcé de Catherine Pégard, mère de son aîné, puis d’Anne Sinclair, mère de ses deux plus jeunes, David et Elie, il est aujourd’hui l’époux de Catherine Turmot[réf. nécessaire], chef de cabinet de Michel Boyon[réf. nécessaire], président duConseil supérieur de l’audiovisuel (CSA).
Il est président de l’Association Presse-Liberté.
Ivan Levaï était l’invité à France Inter de la première du Ministère Psychique, le 6 septembre 20085.
Bibliographie[modifier]
- Casse-croûte électoral, 1973.
- Israël, mon amour, Seuil, juin 2006.
- Et pourquoi pas ? Entretien avec François Michelin, avec Yves Messarovitch, 15 juin 2006.
- Peut-il y avoir une spiritualité sans Dieu ?, avec Jacqueline Costa-Lascoux et Paul Lombard, 19 octobre 2006.
- Cité Rouge avec Christiane Ben Barek, Anne Coudin, avril 2006.
- Vous devriez mettre une cravate bleue, octobre 2002.
- Les 577, des députés pour quoi faire ?, avec Paul Quilès (voir Assemblée nationale (France))
- La république des mots, Michel Lafon, avril 2001.
Immigration, décidément, là bas comme ailleurs
Profitant d’un taux de popularité résolument à la hausse (avec un nouveau sondage le créditant à plus de 60% – son meilleur score depuis l’état de grâce post-élections), Barack Obama s’est envolé hier pour El Paso (Texas), décidé à s’attaquer de front à la question de l’immigration, un dossier toujours très sensible et polémique, en Amérique comme ailleurs.
Opération communication oblige, c’est dans un arrière-plan de miradors et de barbelés que le président a plaidé pour une réforme nationale de l’immigration – ou plutôt reparlé de son projet de réforme, car il n’est venu que répéter hier des mesures qu’il avait déjà présentées l’été dernier, en plein débat sur le durcissement des contrôles en Arizona.
Car au-delà des enjeux démographiques et migratoires, l’objectif de ce déplacement organisé à la dernière minute était d’abord fondamentalement politique. En effet, la mort de Ben Laden est devenu un prétexte parfait pour les Républicains, qui pressent l’administration Obama de renforcer les effectifs et contrôles aux frontières, agitant les menaces de représailles, et qui mettent la pression aux élus démocrates pour redéfinir la politique de sécurité nationale ou exigent un retrait anticipé en Afghanistan.
Ainsi BO s’est évertué, pendant près de 40 minutes, à renvoyer l’opposition à ses responsabilités, non sans une certaine ironie : « Voici le coeur du problème et je veux que vous prêtiez tous une oreille attentive à ce que je vais vous dire. Nous avons fait tout ce qui était demandé, et même plus, par les Républicains qui se disaient prêts à soutenir une remise à plat de la loi sur l’immigration, si on l’accompagnait d’un renfort aux frontières. Nous avons répondu à toutes leurs demandes (…) mais [maintenant], ils nous disent que nous devons tripler le nombre des gardes-frontières, [demain}, ils diront qu’il faudra le quadrupler. Ou ils diront qu’ils veulent une barrière plus élevée. Ou peut-être vont-ils réclamer des douves, voire même des alligators dans les douves (Rires) !
Ils ne seront jamais satisfaits. Et je comprends bien [ce qu’ils font]. C’est ca, faire de la politique. »
(« So, here’s the point. I want everybody to listen carefully to this. We have gone above and beyond what was requested by the very Republicans who said they supported broader reform as long as we got serious about enforcement. All the stuff they asked for, we’ve done. But (…) they said we needed to triple the Border Patrol. Or now they’re going to say we need to quadruple the Border Patrol. Or they’ll want a higher fence. Maybe they’ll need a moat. (Laughter.) Maybe they want alligators in the moat. (Laughter.) They’ll never be satisfied. And I understand that. That’s politics. »)
Mais Barack Obama ne s’est pas arrêté aux manœuvres d’obstruction multipliées par les élus républicains depuis un an, il a aussi dénoncé les argumentaires aux relents de racisme utilisés par l’opposition qui profite du contexte économique difficile pour sordidement mêler la peur du chômage et de l’étranger : à cause de l’enlisement au Congres, « Regardez Intel, Google, Yahoo et eBay. [Regardez de plus près] ces grandes entreprises américaines, le nombre incalculable d’emplois qu’elles ont créées, le leadership qu’elles nous ont permis de prendre en matière de haute-technologie : chacune [de ces entreprises] a été fondée par un immigré ».
Oui, il y a les actes et ceux qui les dénoncent. Il y a la volonté de gouverner pour le mieux de son pays et celle de marquer des points en détruisant toute initiative et en jouant de la surenchère. Oui, il y a bien « faire de la politique » et « avoir une politique« . Rarement compatible. Obama en a fait hier la démonstration.
Rédigé par Anne Sinclair, le 12 mai à 23:12 | Lien permanent | Commentaires (29) | TrackBack (0) ShareThis
11 mai 2011
Et maintenant…
« What’s changed? » disait hier MSNBC , la chaîne d’info peu suspecte d’être hostile à Obama?
Dix jours après les soupirs de soulagement des Américains, l’heure est désormais à l’analyse. Au premier abord, tous semblent converger vers la même conclusion : certes, la mort d’Oussama Ben Laden est une étape historique, qui permet aux Américains de tourner la page des attentats du 11 Septembre, mais elle est loin de mettre fin à la lutte contre le terrorisme.
Et quand on s’éloigne de la facilité du constat pour poser la question des conséquences sur le futur de la politique étrangère américaine et de la redéfinition des objectifs et priorités, peu de choses semblent avoir changé.
Certes, dix jours après toutes les discussions sur le lancement de l’opération, son déroulement et surtout son issue, le débat sur la mort du « meurtrier« , ne fait plus question en Amérique. Le dernier sondage de NBC aujourd’hui vient confirmer la tendance des derniers jours : 80% des Américains interrogées déclarent que la mort de Ben Laden, plutôt que sa capture, était la bonne décision à prendre. De même, ils sont près de deux tiers à approuver la décision de ne pas diffuser les photos prises après la mort du leader d’Al Qaida.
Sondage NBC
Mais si la mort d’Oussama Ben Laden fait consensus, les questions de la guerre en Afghanistan, des relations avec le Pakistan et surtout de la place de la sécurité nationale dans la politique intérieure font réapparaitre clivages et polémiques.
1/ Si beaucoup font du dimanche 1er mai « le jour où Barack Obama est devenu Commandant in Chief » – et vous savez à quel point cette notion est importante dans les valeurs américaines et indissociable dans l’esprit des citoyens de ce pays avec le métier de Président – Républicains et Démocrates cherchent maintenant à s’emparer du débat post-Ben Laden et se déchirent de plus bel sur le futur de la guerre en Afghanistan.
L’opposition veut faire de la sortie du conflit le nouveau défi du Président, en multipliant discours et petites phrases pour expliquer que le vrai test pour un Commandant en chef est de savoir terminer une guerre (« will Obama have the guts to walk away ? ») dont certains d’entre eux vont même jusqu’à murmurer qu’il l’avait déjà perdue. Un comble pour ceux qui ont soutenu la guerre en Irak!
Ainsi, c’est sans scrupule qu’on pouvait entendre un représentant républicain, Walter Jones, répéter sur toutes les chaînes que « alors que nos seniors ne peuvent (même) plus de (quoi s’offrir) un sandwich pour le déjeuner, qu’il n’y a plus de lait sur la table de nos enfants le matin, nous dépensons $8 milliards pour soutenir un leader corrompu (entendez Hamid Karzai) et nous envoyons des hommes et des femmes Américains se faire tuer au combat ».
Mais du côté démocrate, certaines voix font écho à ce type de propos. Et si la Maison Blanche affirme qu’il est trop tôt pour penser à un quelconque changement de plan ou de stratégie, certains élus se demandent s’il n’est pas en effet temps d’abandonner la mission de démocratisation en Afghanistan pour retourner aux purs objectifs de surveillance et de contre-terrorisme.
2/ Dans un contexte économique toujours aussi tendu, les Républicains ont donc bien compris que le seul moyen de ne laisser à Obama le temps de marquer l’événement était de ramener tous les débats à la question économique et budgétaire.
Car s’il est vrai que Barack Obama a bénéficié d’une hausse dans les sondages à la suite de la mort de Ben Laden, les chiffres restent cependant sévères. Non seulement, il ne s’agit que d’une hausse relative de trois points (le taux de popularité de BO est passé de 49% à 52%, ce qui, en tenant compte de la marge d’erreur est bien peu significatif), mais de plus, sa politique économique est toujours critiquée et peu comprise avec seulement 37% des Américains interrogés qui se disent satisfait sur la façon dont le président gère l’économie.
Et quant au soupçon d’aide et de faveurs accordées à Oussama Ben Laden par le gouvernement pakistanais, dont on présume qu’il connaissait les caches du leader d’Al Qaida, ce sont tous les Républicains qui montent au créneau pour demander des comptes sur les relations entre les deux pays.Hier, le chef de file des Républicains à la Chambre, John Boehner, a longuement remis en question l’efficacité et les choix de politique étrangère de la Maison Blanche qui a prévu, dans le budget de 2012, plus de $3 milliards d’aide au Pakistan, portant à $20 milliards l’aide apportée au gouvernement pakistanais depuis 2002.
Dossier du NYT d’hier sur l’aide au Pakistan
3/ Loin de vouloir définir ce que tous appellent désormais l’« après-Ben Laden », la Maison Blanche cherche, elle aussi, à engranger des points et profiter de cet apaisement dans les sondages pour revenir à un dossier des plus sensibles, celui de l’immigration.
Barack Obama s’est envolé hier pour le Texas, au bord de la frontière mexicaine, pour prononcer un discours sur le thème – très choisi – de la sécurisation des frontières et de l’immigration.
Et avant même de se pencher sur les réformes proposées par Obama, nombreux sont les journalistes qui titraient que « le Président (qui avait déclaré la veille que c’était un bon moment pour revenir sur le dossier de l’immigration), « portait sa victoire aux frontières »…
Autrement dit, il a vite compris que seule la situation intérieure économique et sociale, voire sociétale, fera l’élection et qu’il s’agit de profiter de l’embellie – relative – pour avancer. Mais Dieu que les victoires sont fragiles!
Rédigé à 09:37 le 11 mai 2011