Cérémonie la veille de la montée au ciel de Marie :
L’Assomption de Marie au Ciel
Dans l’Eglise catholique, l’Assomption de la Vierge Marie est un dogme (c’est-à-dire une vérité de la foi qui fait autorité, si bien que l’on ne peut se dire catholique si l’on n’adhère pas à cette vérité). Le dogme de l’Assomption a été proclamé par le pape Pie XII, en 1950. Extrait de l’article 966 du Catéchisme de l’Eglise catholique, qui rappelle le contenu et la signification de ce dogme :
« Enfin la Vierge immaculée, préservée par Dieu de toute atteinte de la faute originelle, ayant accompli le cours de sa vie terrestre, fut élevée coprs et âme à la gloire du ciel, et exaltée par le Seigneur comme Reine de l’univers, pour être ainsi plus entièrement conforme à son Fils, Seigneur des seigneurs, victorieux du péché et de la mort » (LG § 59).
L’Assomption de la Sainte Vierge est une participation singulière à la Résurrection de son Fils et une anticipation de la Résurrection des autres chrétiens[…] »
(CEC, § 966)
Bien longtemps avant la promulgation du dogme, la chrétienté croyait en l’assomption de la Mère de Dieu et la fêtait
En réalité, bien longtemps avant la promulgation du dogme, la chrétienté croyait en l’assomption de la Mère de Dieu et l’honorait par une fête. Comme l’écrit Mgr Michel Dubost (évêque de France) dans son livre « Marie » (ed. Mame, Paris 2002),
« La fête de l’Assomption est née à Jérusalem, mais il est difficile de savoir à quelle époque. L’origine de la fête vient peut-être de la consécration par l’évêque Juvénal (422-458) d’une église dédiée à Marie, à Kathisma (étape supposée de la Vierge entre Nazareth et Bethléem). Elle a plus probablement pour origine la consécration d’une autre église à Gethsémani, à côté de Jérusalem, au VIè siècle.
Quoi qu’il en soit, la fête fut étendue à tout l’Empire par l’empereur Maurice (582-602) sous le nom de Dormition de la Vierge Marie. Elle fut toujours célébrée le 15 août. L’année liturgique des Orientaux commençant le 1er septembre, elle s’ouvre vraiment avec la Nativité de la Vierge et se clôt avec son entrée dans la gloire le 15 août. »
source : équipe de Marie de Nazareth
Fest Noz

Entrée libre
Avec :
FRERES DREAN – RIO LE PADELLEC – JEGO LE BARON – GUIGO / CONAN
CECILE CELINE – THIERIOT PERENNOU
Spectacle inaugural « l’Opéra cochonnier »

Vous ne verrez plus jamais votre saucisson ou vos merguez comme avant …
Mis en scène par Kergrist, troupe Fubudenn de Quimperlé.
Concert “Le Fieffe Fou“

Les fabulations sonores
Ça commence un soir de concert dans une auberge… Dans ce tout nouveau projet deMonsieur Pennec, tout est prétexte à raconter des histoires, vraies ou fausses d’ailleurs. Un spectacle jubilatoire, une rencontre avec le public pour partager plaisir et émotion.
Un type bien qui joue à faire tomber les masques.
Showcase de Craobh Rua

Arts visuels acadiens
Espaces gratuits : toute la prog !
Retrouvez la programmation journalière du Dôme, de l’Espace Paroles, de l’Espace Solidaire, du Jardin des Luthiers, ainsi que la liste des exposants sur le Quai de la Bretagne, du Marché Interceltique.
Une programmation gratuite riche et variée.
Galerie du Faouedic ( à côté de l’Hôtel de Ville) ; Dôme ; Espace Paroles ; Port de Pêche
Les croyants fêtent l’Assomption demain
Lu 94 fois
«L’Assomption, c’est la grande fête mariale, basée sur l’idée que le corps de Marie (N.D.L.R. : la mère du Christ) n’a pas subi la dégradation au tombeau. Pie XII en a fait un dogme en 1950 », explique Dominique Aubert, recteur de la cathédrale. La fête attire, cahque année, à la cathédrale Notre-Dame de Chartres environ 2.000 fidèles.
Veillée. Tout commence ce soir, par une veillée de prière à la chapelle des s’urs de Saint-Paul, derrière la cathédrale, près du tribunal, rue Saint-Jacques. Le voile de la Vierge, « une des plus importantes reliques du monde chrétien », sera au centre de ce premier moment.
Messe grégorienne. Demain à 9 h 15, elle sera dite à la cathédrale. Chant grégorien, kyrie et credo en latin…
Messe solennelle. La grande messe, c’est à 11 heures. Elle sera présidée par Monseigneur Michel Pansard, évêque de Chartres, mais aussi par Monseigneur Jacques Perrier, qui l’avait précédé dans cette fonction. Les ch’urs seront sous la responsabilité de Nicolas Lhoste ; Patrick Delabre sera à l’orgue. C’est le moment solennel de ce 15 août.
Procession. Dans l’après-midi, les fidèles reviendront non pas à la cathédrale mais au couvent de la rue Saint-Jacques pour le départ de la procession. Elle sera précédée d’une « méditation des mystères glorieux ». « Les mystères, ce sont la Résurrection, l’Ascension, la Pentecôte, l’Assomption et Couronnement de la Vierge », note Dominique Aubert qui lira des textes aux fidèles.
La procession partira à 15 h 30. « Chaque année, le voile sort de la cathédrale. » L’ordre est bien établi : une croix, des chandeliers, l’insigne de la cathédrale, les fidèles, le reliquaire du voile, les religieuses, la statue de la Vierge (entourée de drapeaux bleus et blancs et des chevaliers de Notre-Dame), les prêtres, les évêques, puis d’autres fidèles.
Protéger la citéLa procession fera une halte dans les jardins derrière la cathédrale pour une bénédiction de la ville. Ce rituel marque la protection de la cité par la présence de la relique. La première fois, ce fut, dit-on, contre le Viking Rollon.
Même esprit dans un autre geste un peu plus tard à l’intérieur de la cathédrale. Les prêtres célébreront, vers 16 h 30, la consécration de la France à Marie « par Louis XIII, en 1638. »
Vêpres. Cette cérémonie sera suivie des vêpres, marquées par la lecture de psaumes « C’est un chant d’action de grâce. » Cet office dure une vingtaine de minutes.
Autre grand moment : le salut solennel du Saint Sacrement. Une hostie est présentée dans un ostensoir. « Un temps d’adoration et de prière silencieuse. »
Enfin, les fidèles seront invités à la vénération du voile. Présent durant l’office à côté de l’autel, il sera placé devant lui. « Les gens viennent et touchent ou embrassent le reliquaire. »
Fabrice Bluszez
fabrice.bluszez@centrefrance.com
Maï signifie Marie en breton