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Avec l’annonce du référendum – il y a un risque que le 6ème versement pour renflouer la Grèce.
Le pétrole est en très nette baisse, l’économie US aussi.
Cela va redonner un rôle majeur à la banque générale européenne – sacré baptême du feu ce mardi pour Mario Draghi qui accéde à la présidence de la Banque centrale européenne ! Le nouvel homme fort de la zone euro et du futur G20 de demain aura pour mission de réduire cette fracture. Son discours de jeudi 3 novembre 2011 sera très attendu.
Dans 15 mn, Réunion d’urgence à l’Elysée sur la décision du référendum grec.
Pour la CDU, « Papandréou joue avec le feu »
Gunther Krichbaum (CDU) est président la commission des affaires européennes au Bundestag. | LEMONDE.FR | 01.11.11 | 16h03 • Mis à jour le 01.11.11 | 16h03
Que pensez-vous de l’annonce du référendum en Grèce ?
Je suis surpris. Comme tous les dirigeants européens. Alors que les deux derniers sommets européens avaient amené un peu de calme sur les marchés, cette annonce provoque partout en Europe une grande nervosité et une grande irritation. Georges Papandréou a ouvert la boîte de Pandore. Son attitude constitue un affront pour les autres leaders européens. Il joue avec le feu. C’est incompréhensible. Même la question de confiance qu’il pose aux députés n’est pas gagnée d’avance.
Le courtier américain le gros du monde a fait faillite MF Global qui avait joué sur le territoire européen + de 600 millions de dollors parti en fumé…
A côté Mac-donald, Merck et Faiser qui triple ses bénéfices, se balladent dans le positif avec tous les acteurs du luxe.
Affaibli par la dette européenne, le courtier MF Global dépose le bilan
LEMONDE.FR avec AFP | 01.11.11 | 08h40 •
Mis à jour le 01.11.11 | 11h53
MF Global, l’un des plus grands noms du courtage aux Etats-Unis, a déposé le bilan lundi 31 octobre, devenant ainsi le premier gros groupe de Wall Streetvictime de la crise de la dette européenne.REUTERS/BRENDAN MCDERMID
MF Global, l’un des plus grands noms du courtage aux Etats-Unis, a déposé le bilan lundi 31 octobre, devenant ainsi le premier gros groupe de Wall Street victime de la crise de la dette européenne, sur laquelle il avait massivement parié. Le conseil d’administration du groupe l’a placé sous la protection de la loi des faillites afin de « protéger ses actifs », indique un communiqué de l’entreprise. Selon le dossier du dépôt de bilan déposé devant un tribunal new-yorkais, elle possédait au 30 septembre 41 milliards de dollars d’actifs et 39,7 milliards de passif, ce qui en fait la huitième plus grosse faillite aux Etats-Unis depuis 1980.
Le dépôt de bilan du groupe, qui emploie environ 2 870 personnes, pourrait envoyerune onde de choc sur les marchés mais ses conséquences ne devraient pas êtreaussi importantes que l’impact de la faillite de Lehman Brothers en 2008. Selon le dossier du dépôt de bilan, les plus importants créanciers de MF Global sont JPMorgan Chase et Deutsche Bank. Toutefois, sur les 1,2 milliard de dollars de dettes imputées à JPMorgan, la banque américaine n’en possède réellement que 80 millions et agit pour le reste du montant au nom d’autres établissements financiers, a affirmé une source au sein de la banque.
MF Global, l’un des premiers courtiers en matières premières et produits dérivés dans le monde, était dans une position très difficile en raison des pertes plus lourdes que prévu annoncées la semaine dernière. Déjà malmené sur le marché depuis l’été, le groupe new-yorkais avait reconnu à cette occasion être exposé à hauteur de 6,3 milliards de dollars à la dette publique européenne, dont plus de la moitié à l’Italie et plus d’un milliard à l’Espagne, deux pays dans la ligne de mire des investisseurs. D’après le Wall Street Journal, les dirigeants de MF Global ont lancé pendant le week-end une dernière tentative de sauvetage en négociant avec Interactive Brokers Group, qui a envisagé un moment de racheter des actifs du courtier pour environ 1 milliard de dollars.
POSSIBLE FRAUDE
Ces discussions n’ont finalement pas abouti et, selon le New York Times, leur échec est dû à la découverte d’un trou d’environ 700 millions de dollars dans les comptes de la société de courtage. La disparition de ces centaines de millions de dollars confiés à MF Global par des clients pourrait suggérer que ces fonds ont été utilisés de manière illicite par la société, a rapporté lundi le NYT.
L’emplacement « de cet argent n’est pas clair, et une certaine somme devrait refaire surface dans les prochains jours, le temps que le processus de faillite progresse », explique le quotidien américain, citant « plusieurs personnes » proches du dossier. Les autorités boursières enquêtent pour déterminer si la société de courtage a utilisé les fonds de ses clients à ses propres fins, effectuant des placements dans l’espoir de se renflouer. Si les faits étaient avérés, cela constituerait une infraction à une règle d’or de Wall Street.
ÉCHEC PERSONNEL
Le dépôt de bilan du groupe MF Global marque un échec dans la stratégie de son PDG, Jon Corzine.REUTERS/LUCAS JACKSON
Le dépôt de bilan de MF Global marque l’échec de la stratégie de son PDG, Jon Corzine. Ancien coprésident de Goldman Sachs et gouverneur démocrate de l’Etat du New Jersey de 2006 à 2010, il avait pris en mars 2010 les rênes de la société, ancienne filiale du britannique Man Group. L’homme était décidé à transformer le courtier en une véritable banque d’investissement, quitte à se lancer dans des paris risqués sur les marchés.
« [MF Global] a renforcé les activités de courtage en nom propre, qui ne marchent pas bien, comme on le sait, en raison des actifs liés à la zone euro, mais aussi à l’énergie ou aux taux d’intérêt. La situation ne pourrait pas être pire, a confié la semaine dernière à l’AFP un ancien cadre du groupe sous couvert d’anonymat.Cela fait seulement un an que cela dure. Avant, on s’occupait juste de gérer les positions des clients, il y avait bien moins de risque. »
Le groupe a ainsi investi plus de 6 milliards de dollars dans la dette européenne, dont plus de la moitié dans celle de l’Italie, actuellement dans la ligne de mire des marchés. Avant de faire paniquer ses actionnaires et de faire fuir ses clients, cette position avait inquiété les régulateurs financiers américains, l’un d’entre eux, la Finra, demandant à la maison de courtage d’augmenter ses fonds propres au mois d’août.
Est-on à l’aube de la sortie de la Grèce de l’Europe ?
quelle est l’idée de Papandréou?
Son ministre des finances n’était pas au courant, ses autres ministres également, le seront plus précisément lors d’un conseil des ministres extraordinaire grecques à 18 heures- le plan franco-allemand proposé la semaine dernière pour sauver par la Grèce – la pression dans la rue contre l’austérité insoutenable demandée au peuple grec.
Auj. à 10:40
la décision d’hier soir peut paraître incompréhensible.Pourtant je ne crois pas M.Papandréou inconscient, il y a donc une bonne raison derrière: la démocratie peut être…
Le tout est de trouver quelle est cette raison: je propose ce file pour que chacun émette des hypothèses:
Je commence donc:
Je pense que un ou plusieurs pays ont compris le désarroi des grecs , et vont chercher à l’exploiter: Aller au référendum, c’est quasiment sûr d’une réponse négative. Les conséquences: peut être la sortie de l’Euro.
Le ferait-il sans avoir quelques garanties??
Je pense que des pays comme Chine, Russie, (pays du Golfe un peu moins), pourraient devenir les sauveurs.
En faisant comme l’Islande , ils plantent leur créanciers (parrallèle entre les 2 référendums…).
Le retour au drachme est suicidaire, sauf s’il fait exploser la zon,e euro, alors l’aide extérieure devient très bon marché.
Mon scénario de politique fiction est donc un plan secret avec la Chine , malmenée par les européens au cours du récent sommet, qui permettrait d’être plus efficace que le plan européen.
En effet , il vaut mieux une aide financière d’un riche que d’un pauvre.
D’autant plus qu’une fois sorti, ils n’ont rien à craindre de la chute de l’Italie ou autre PIIGS.
Les chinois diviseraient alors l’Europe, les Etats unis…et s’implanteraient dans le bassin méditéranéen
La réaction d’une certaine partie de la classe politique et des commentateurs (ce matin, les questions posées par la journaliste de France Info à une députée socialiste d’origine grecque étaient déroutantes d’indignation) devant la décision de Papandréou d’organiser un référendum pour demander au peuple grec son avis sur des décisions prises jusqu’à présent sans qu’il soit vraiment consulté, en dit long sur cette peur du peuple toujours vive au sein même de régimes qui se prétendent démocratiques. Le peuple représente toujours un danger potentiel, il est le pôle de l’irrationalité, il est le risque de l’irruption de la violence et du désordre : le mouvement populaire est redoutable, parce qu’il n’obéit jamais à ce que les élites considèrent comme l’évidence même. Il n’a droit à la parole que lors des élections – le reste du temps, il ne parle pas, il « braille », selon la formule du ministre Darcos et personne de responsable ne songe à l’entendre, sauf à être taxé de populisme -, il donne sa voix et du même coup quelqu’un parle à sa place et il n’est jamais acquis que sa parole soit fidèlement répercutée dans les Assemblées : par exemple, il dit non et l’on fait comme s’il avait dit oui ; ou on lui repose la question jusqu’à ce qu’il l’ait bien comprise et réponde comme on veut qu’il réponde. Que le peuple se batte pour défendre des intérêts qui ne sont pas ceux des tenants du pouvoir montre bien qu’il n’a jamais atteint l’âge de raison – laisserait-on un enfant décider de son avenir ? ! et lorsque, au cours de l’histoire, c’est lui qui s’est levé pour défendre l’intérêt de la nation elle-même, alors que les prétendues élitesdans leur grande majorité, trahissaient allègrement, on se hâte d’oublier tout cela et de restaurer un régime favorable aux riches, de désarmer le peuple et de le renvoyer au travail.
Cette peur du peuple, c’est bien elle qui a transformé la dictature du prolétariat en dictature sur le prolétariat. C’est bien elle qui, intériorisée dans nos démocraties, est le ressort de cette apathie qui nourrit une délégation paresseuse de la volonté populaire ou un désintérêt croissant à l’égard d’un jeu politique qui apparait de plus en plus pipé.
Pour que le peuple cesse de faire peur, il conviendrait qu’il n’ait plus peur de lui-même et qu’il fasse entendre sa voix trop longtemps confisquée : une autre voie politique pourrait ainsi s’ouvrir qui serait celle d’une véritable démocratie.
WASHINGTON (AP) – The European debt crisis has claimed its first big casualty on Wall Street, a securities firm run by former New Jersey Governor Jon Corzine.
MF Global Holdings Ltd., which Corzine has led since early last year, filed for bankruptcy protection Monday. Concerns about the company’s holdings of European debt caused its business…
Les banques grecques sont fragilisées. Leurs besoins sont de 30 milliards d’euros. Le marché bancaire grec est en train de vacillé entre le plan et le départ des épargnants.
Pour l’agence de notation, la décision de la Grèce de soumettre à référendum l’accord sur le règlement de la crise de la dette menace « dramatiquement » la stabilité financière de la Grèce et de la zone euro dans son ensemble.
Pour le ministre italien des Affaires étrangères Franco Frattini, le président français a contribué à alimenter une « attaque spéculative » contre son pays sur les marchés financiers avec ses commentaires consécutifs au dernier sommet de la zone euro.
When Goldman Sachs went public on May 4, 1999, Jon Corzine , who was then the firm’s chief executive, held a stake that was suddenly valued at $305 million. So, perhaps, it’s uncharitable to complain about the piddling $12 million severance he was poised to gain if he had managed to sell his current firm, MF Global Holdings, over the weekend.
Europe’s Crisis Stymies Financial Overhaul. More Job Cuts Even as Profits Rise.
October 31, 2011, 3:14 pm In Debt
A Lehman Brothers, in Miniature
MF Global Holdings and one of its United States subsidiaries filed for Chapter 11 protection on Monday.
Notably absent from the filing was MF Global, the registered broker-dealer subsidiary of the MF…
Europe’s Crisis Stymies Financial Overhaul
More Job Cuts Even as Profits Rise
At MF Global, Two Other Falling Stars
As MF Global filed for bankruptcy on Monday, much of the attention has focused on the Wall Street firm’s chief executive, Jon S. Corzine, the former New Jersey governor and onetime head of Goldman Sachs.
But two of Mr.
Nicolas Sarkozy convoque ses ministres en fin d’après-midi à Paris après la décision surprise du gouvernement grec d’organiser un référendum sur le plan d’aide européen.
L’annonce d’un référendum en janvier prochain a provoqué un véritable tollé dans toute la classe politique grecque. La perspective incertaine sur l’avenir du pays fait trembler les partenaires européens.
Plan de sauvetage : Paris et Berlin toujours déterminés
Mis à jour le 01/11/2011 à 17:15 |
publié le 01/11/2011 à 12:39
Le président Nicolas Sarkozy à Bruxelles le 26 octobre dernier. Crédits photo : THIERRY CHARLIER/AFP
Nicolas Sarkozy et Angela Merkel vont rencontrer dès mercredi à Cannes les responsables de l’Union européenne, du FMI et d’Athènes, après l’annonce d’un référundum en Grèce sur le plan d’aide du pays.
Georges Papandreou a déclenché un véritable séisme. Le premier ministre grec, qui a annoncé lundi soir
l’organisation d’un référendum et d’un vote de confiance sur
le plan d’aide adopté jeudi dernier, a entrainé
une nouvelle chute des marchés boursiers européens. Pris au dépourvus, le président
Nicolas Sarkozy et la chancelière allemande
Angela Merkel, qui avaient réussi à conclure à l’arraché cet accord après
une longue nuit de négociations difficiles, doivent en discuter. Le tandem franco-allemand s’est d’ores et déjà dit «déterminé» à faire appliquer le plan de sauvetage de la zone euro. Il va donc rencontrer mercredi à Cannes les représentants des institutions européennes et du FMI et, séparément, les responsables grecs,
d’après l’Elysée. Et ce, alors qu’une réunion du G20 est prévue le lendemain dans la cité balnéaire et devait initialement rassurer la sphère économique mondiale sur la capacité de la zone euro à endiguer la crise une bonne fois pour toute.
Par ailleurs, une réunion interministérielle se tiendra à 17 heures à l’Elysée autour du chef de l’État. Pour cette réunion, ont été conviés le premier ministre, François Fillon, le ministre de l’Economie, François Baroin, le ministre des Affaires étrangères, Alain Juppé, la ministre du Budget, Valérie Pécresse, le ministre des Affaires européennes, Jean Leonetti, et le gouverneur de la Banque de France, Christian Noyer.
La classe politique européenne s’inquiète
De l’Espagne au Luxembourg, en passant par la Grande Bretagne, la décision grecque provoque depuis ce matin de vives critiques dans la classe politique européenne. «C’est une étrange manière d’agir» a déclaré l’Allemand Rainer Brüderle, président du groupe parlementaire du FDP(libéral), partenaire avec l’Union chrétienne-démocrate (CDU) de la coalition au pouvoir. «On dirait que quelqu’un essaie de se dégager de ce qui a été convenu. Le premier ministre Papandreou a accepté un plan de sauvetage qui bénéficie à son pays. Les autres pays consentent à des sacrifices considérables pour des décennies de mauvaise gestion et de faible gouvernance en Grèce», a-t-il déploré sur les ondes de la Deutschlandfunk.
Le ministre finlandais des Affaires européennes, Alexander Stubb, estime, lui, que le référendum équivaudra à un vote sur l’appartenance du pays à la zone euro. Un avis partagé par Christopher Pissarides, lauréat du prix Nobel : «En cas de victoire du non, la Grèce ferait défaut immédiatement. Je ne la vois pas rester dans l’euro», explique ce dernier.
Pour sa part, le président de la Banque mondiale, Robert Zoellick, craint un «bazar» si le «non» devait finalement l’emporter. «Pour moi ça a l’air d’un coup de dés», a-t-il déploré.
La presse grecque très critique
En France, le député-maire UMP de Nice Christian Estrosi est également monté au créneau : «Cette décision me paraît incompréhensible. Quand on sait le mal que Nicolas Sarkozy et Angela Merkel ont eu à faire adopter ce plan courageux, je déplore cette décision qui me paraît totalement irresponsable de la part du premier ministre grec», a-t-il déclaré sur France Info. «Lorsque l’on est en situation de crise et que d’autres veulent vous aider, il est insultant de tenter à sauver sa peau plutôt que prendre ses responsabilités», a ajouté Christian Estrosi, en souhaitant que le «premier ministre grec revienne sur sa décision».En Grèce, les mots sont tout aussi durs à l’encontre de Georges Papandreou. Le chef de file de l’opposition conservatrice (Nouvelle Démocratie), Antonis Samaras, estime que le premier ministre «ne peut pas gouverner et au lieu de se retirer de manière honorable, il dynamite tout». «Jamais je n’aurais pensé que Papandreou prendrait une décision aussi dangereuse et frivole», a affirmé, l’ancienne ministre des Affaires étrangères Dora Bakoyanni, qui dirige l’Alliance démocratique (un petit parti de centre droit).
Même la presse nationale se déchaîne. «Le pays sera paralysé par d’interminables débats, le gouvernement, l’appareil d’Etat et les institutions ne fonctionneront plus», assure le journal conservateur Kathimerini.
«Un minimum de démocratie»
Quelques rares voix s’élèvent toutefois pour saluer la décision du gouvernement Papandreou. Florian Filippot, directeur de la campagne présidentielle de la présidente du Front National, Marine Le Pen, voit dans la décision de la Grèce «une première lueur démocratique dans un pays soumis aux pires pressions depuis des mois, le peuple se voyant en permanence sommé d’accepter». Selon lui, «Nicolas Sarkozy a même accepté toutes les folies pour tenter de maintenir cette illusion, allant jusqu’à se mettre à genou devant la Chine. Seule la fin organisée et concertée de l’expérience malheureuse et ratée de l’euro que préconise Marine Le Pen pourra sortir notre pays et la zone euro de l’ornière et de la crise».
Jean-Luc Mélenchon, candidat du Front de gauche à la présidentielle, estime également que l’organisation d’un référendum est «un minimum de démocratie». «Il y a eu 13 grèves générales en Grèce et chacune a réclamé un référendum, Georges savait qu’il ne pourrait pas tenir plus longtemps sans consulter le peuple grec. Aucun peuple au monde ne peut accepter de se voir annoncer un futur pareil», a-t-il dit.
Le gouvernement Papandréou va demander aux Grecs s’ils sont d’accord avec les décisions prises lors du sommet européen du 26 octobre.
Grèce : un referendum sur le sommet européen
Par
,
Alexia Kefalas
Mis à jour le 31/10/2011 à 23:00 |
publié le 31/10/2011 à 22:06
Georges Papandréou, le premier ministre grec. Crédits photo : Thanassis Stavrakis/AP
Le gouvernement Papandréou va demander aux Grecs s’ils sont d’accord avec les décisions prises lors du sommet européen du 26 octobre.
La décision n’a surpris que par sa forme. Sous la pression de son peuple et des partis politiques,
Georges Papandréou, le premier ministre grec, a annoncé lundi soir l’organisation d’un référendum national. Officiellement, il s’agit d’approuver l’accord conclu la semaine dernière par les Européens pour effacer une partie de la dette publique du pays. Mais dans les faits, la marge de manœuvre de Georges Papandréou était trop restreinte pour que le gouvernement puisse continuer d’appliquer les réformes. «Le pays est paralysé depuis plus d’un mois. D’un côté l’ensemble de la classe politique demande d’élections, de l’autre il y a la rue. Entre les grèves du zèle et ceux qui ralentissent l’activité, plus personne ne travaille», explique Giorgos Delastik, analyste politique. «Il faut y ajouter ceux qui n’ont plus les moyens de payer leurs factures, et la violence dans le comportement des gens qui n’ont plus rien à perdre». En effet, pour la première fois depuis le retour de la démocratie en
Grèce en 1974, le défilé de la fête nationale a été annulé dans quinze villes du pays. À Thessalonique, dans le nord du pays, des dizaines de Grecs ont jeté des œufs et des projectiles sur les officiels incitant Carolos Papoulias, le président de la République à quitter les lieux. Dans une lettre au premier ministre, Mikis Theodorakis, figure emblématique de la résistance à la junte des colonels a aussi appelé Georges Papandréou à prendre ses responsabilités.
C’est désormais chose faite. Devant le groupe parlementaire socialiste, le premier ministre grec n’a pas mâché ses mots: «La volonté du peuple grec s’imposera à nous», a déclaré M. Papandréou. Il va aussi demander un vote de confiance au Parlement sur l’accord sur la dette. La question sera alors «Les Grecs veulent-ils l’adoption du nouvel accord ou le rejettent-ils? Si les Grecs n’en veulent pas, il ne sera pas adopté», a-t-il précisé. Si le «non» l’emporte, la constitution grecque impose la tenue d’élections législatives anticipées. Une probabilité élevée, si l’on en croit un sondage réalisé dimanche dernier selon lequel 58,9% des Grecs seraient défavorables à l’accord conclu par les Européens le 26 octobre dernier
Catharsis
Cette perspective agace la majorité. Et pour cause, l’opposition conservatrice, largement en tête dans les sondages veut une renégociation des termes des plans d’aide à la Grèce. Non seulement du dernier mais également de celui adopté en mai 2010.
«Malheureusement, les Grecs risquent d’y voir un plébiscite et d’aller voter non», s’alarme un député de gauche sous couvert d’anonymat «cela plongera le pays dans un marasme économique et politique sans précédent», conclut-il.
Ce coup de poker surprise du gouvernement grec pourrait plonger l’Europe dans le chaos. Sauf s’il parvient à convaincre le peuple de voter oui, au final, ce qui redonnera une légitimité nouvelle à Georges Papandréou pour poursuivre sa cure d’austérité. Pour bien dramatiser l’enjeu, le ministre grec des Finances, Evangelos Venizelos dans une interview télévisée a indiqué que ce referendum serait l’occasion pour le peuple grec «de faire la catharsis du drame qu’il vit»… Une forme de tragédie!
10 mars 2009 Une petite phrase qui en dit bien long…
Voilà la scène. On est à Bordeaux, lundi 9 mars, à Cap Sciences.
Xavier Darcos intervient dans le cadre de la signature d’une convention
pour la promotion de l’égalité dans le système éducatif. Il y a là aussi
une délégation de parents d’élèves, hostiles aux réformes en cours dans
le primaire, qui demande à être reçue. C’est alors que, les apercevant,
le ministre s’écrie :
» C’est encore ce peuple braillard et gavé de tout« . Chacun appréciera le décalage abyssal entre le thème de
l’intervention de Darcos, consacré à l’égalité, et les propos qu’il
tient en off. M. le ministre adopte ici la posture de l’aristocrate
méprisant la plèbe et totalement coupé du quotidien de ses contemporains
qu’il croit « gavés de tout » en ces temps de crise. Autant de mépris
de classe affiché sans vergogne, ça vous scie les jambes.
Papendréou cherche t-il
à sauver l’honneur PASOK ?
Publié le 01 novembre 2011 par Marx
http://www.paperblog.fr/5023023/papendreou-cherche-t-il-a-sauver-l-honneur-pasok/
La surprise du Référendum a fait chuter le cours des bourses ; on aura ainsi la preuve que les milieux financiers n’ont qu’une faible sympathie pour les pratiques démocratiques. Critiqué en interne, mis sous pression par les instances internationales, Papendréou s’est engouffré dans une logique destructrice pour lui et son pays. L’opposition conservatrice responsable du désastre grec a laissé le PASOK accomplir le sale travail. Le PASOK est tombé bêtement dans le piège tendu, car c’est lui qui apparaît comme le responsable de la crise. Pourtant, le débat a été violent au sein du parti et cela, hélas personne n’en parle. La ligne de renoncement a été destructrice. Ce Référendum arrive trop tard, Päpendréou aurait dû le faire bien plus tôt, refuser les aides internationales et faire payer ceux qui doivent payer légitimement ces injustices économiques.
Si le rejet de l’aide de l’UE est confirmé, le PASOK devra procéder à des élections anticipées. Les sondages annoncent d’ailleurs une victoire des conservateurs. C’est une logique très paradoxale, car les citoyens reconduiront les fossoyeurs de leur pays !
Il existe une autre offre politique alternative à gauche, mais comme partout en Europe, elle reste divisée et peine à s’unir. Entre les éléments de gauche du PASOK et les autres formations politiques une recomposition est nécessaire, afin de proposer une offre politique et sociale crédible. Le désastre, que vont connaître bientôt le PASOK et le PSOE en Espagne, devrait servir de leçon à François Hollande qui semble hélas s’entêter vers la mauvaise voie.
Papendréou aura fait perdre au PASOK le pouvoir, mais surtout son honneur ! Il est donc urgent que la gauche grecque et européenne puisse rebondir ! Hélas cela relève de la chimère !
«Le protectionnisme conduit à la récession»
Lee Myung Bak, président de la Corée du Sud. Crédits photo : Yonghak JO/AP
Pendant mon mandat, j’ai dû faire face à deux reprises à des crises économiques. J’ai déployé tous mes efforts pour les surmonter. Aujourd’hui,la priorité du G20 est d’endiguer la crise de la zone euro et celle de la dette souveraine de la Grèce. L’important est de savoir comment on peut la résoudre et comment prévenir de nouvelles crises semblables. Pour assurer la stabilité de l’économie mondiale, on doit tout mettre en œuvre pour éviter des répercussions négatives en chaîne comme, par exemple, les sorties et les entrées non contrôlées des capitaux dans les pays émergents. Nous devons aussi à tout prix éviter que la crise financière ne touche l’économie réelle et ne provoque une contagion à l’échelle mondiale. Quant à la France, elle a présidé avec beaucoup d’ambition et de dynamisme le G20 cette année. Mais elle ne pouvait bien évidemment pas prévoir cette crise.
La Corée a-t-elle des raisons particulières d’être inquiète de la situation dans la zone euro ? Que pensez-vous de l’accord de Bruxelles de la semaine dernière ?
Je pense que nous sommes relativement à l’abri de la zone euro, même s’il peut y avoir des répercussions psychologiques, notamment en ce qui concerne la mobilité des capitaux étrangers et des devises. Mais nous ne subirons pas directement les conséquences de cette situation. Nous disposons de finances publiques stables et de réserves de change suffisantes. Nos fondamentaux économiques sont bons et, pour renforcer les filets de sécurité financière, nous avons passé des accords de swap avec la Chine et le Japon. Le «premium» de nos Credit Default Swap (CDS), par exemple, est meilleur que ceux de la France. Quant à l’accord de Bruxelles, il a été accueilli de façon favorable par les marchés. C’est une bonne chose de réduire la dette de la Grèce de 50 % et d’élargir le Fonds européen de stabilité financière. Cependant, à moyen et long terme, il faudra rendre cet accord plus concret et plus substantiel et surtout voir comment il pourra être mis en œuvre. Nous craignons toutefois que les mesures prises ne soient pas en l’état suffisantes pour prévenir une nouvelle crise.
La Corée pourrait-elle participer au financement de la zone euro, comme semblent se préparer à le faire la Chine et le Japon ?
Nous savons que la Chine et le Japon ont manifesté leur volonté de participer à ce plan de sauvetage. Nous-mêmes, nous allons voir à l’occasion du G20 comment les autres pays vont s’organiser et avec quels moyens ils vont le faire. Il est prévu d’en discuter. Si c’est nécessaire, bien sûr, la Corée a la volonté de coopérer.
Il y a un débat au sein du G20 entre la remise en ordre des finances publiques et le soutien à la croissance. Quelle doit être la priorité aujourd’hui ?
Il est difficile de dire quelle est la priorité. L’objectif est de soutenir et de promouvoir une croissance forte et durable. Mais les situations diffèrent d’un pays à l’autre. Certains ont une marge de manœuvre budgétaire, d’autres ont des difficultés avec leurs finances publiques. Ces derniers doivent faire des efforts de restructuration de manière très rigoureuse. En revanche, les pays qui disposent d’une marge suffisante devront engager des dépenses publiques pour contribuer à soutenir l’économie mondiale. En Corée, nous tenons à la stabilité des finances de l’État. Néanmoins, si l’économie mondiale connaît un ralentissement, voire une récession, nous pourrons envisager d’augmenter les dépenses publiques. Mais il faudra également faire très attention à offrir plus d’emplois aux jeunes. Leur taux de chômage est aujourd’hui un problème social dans tous les pays développés.
«Maintenir la politique de l’ouverture»
Vous nous avez dit ce que vous attendiez du sommet du G20, mais quel sera le message de la Corée à Cannes ?
Le G20 est aujourd’hui le meilleur forum pour discuter des problèmes mondiaux. Face à la crise que nous traversons, mon premier message est que plus la situation est difficile, plus il faut lutter contre le protectionnisme. Il risque de nous conduire à la récession. Il faut impérativement maintenir la politique de l’ouverture et de la libéralisation des échanges commerciaux. Mon deuxième message, c’est qu’il faut continuer à s’intéresser au développement des pays pauvres. Je crains que la crise ne les fasse passer au second plan. Même si nous sommes dans une situation difficile, nous devons faire attention à eux. Il faut soutenir leur croissance économique afin de soutenir à terme l’économie mondiale.
Comment endiguer l’inflation, qui inquiète la population coréenne ? Comment enrayer la hausse des prix alimentaires dans les pays émergents ?
L’inflation est un phénomène mondial. Cette année, le prix du baril de pétrole est resté au-dessus de 100 dollars, contre 80 dollars l’an dernier. L’envolée des prix des matières premières a de lourdes répercussions sur les marchés émergents et les pays en développement. Si la Corée elle-même n’est pas vraiment touchée par les flux massifs des capitaux spéculatifs étrangers qui alimentent l’inflation dans les autres pays d’Asie, elle connaît des difficultés face à la hausse des prix des matières premières. Il est important de stabiliser ces prix et ceux des denrées alimentaires à un niveau mondial.
Que doit faire la Corée du Nord pour permettre une relance des négociations à six sur le nucléaire ?
Cela fait dix-huit ans que la question du nucléaire nord-coréen est sur la scène internationale, et cela fait huit ans que les pourparlers à six ont été lancés. Mais à chaque fois, dans nos discussions, nous retournons à la case départ. Pour relancer les négociations, il faudrait d’abord que la Corée du Nord démontre sa sincérité. Jusqu’à présent, les pourparlers n’ont servi qu’à faire gagner du temps à Pyongyang. Nous ne voulons pas répéter les erreurs du passé. Il y a actuellement des contacts entre le Nord et le Sud et avec les États-Unis. S’ils se révèlent positifs et si l’on peut vérifier la sincérité des Nord-Coréens, nous pourrons alors recommencer les pourparlers à six.
«Rencontrer Kim Jong-il»
Croyez-vous qu’il soit possible d’organiser un sommet avec Kim Jong-il avant la fin de votre mandat, l’an prochain ?
Je n’ai absolument aucune obligation de le rencontrer avant la fin de mon mandat. Mais je l’ai déjà dit plusieurs fois, s’il est nécessaire de rencontrer Kim Jong-il, je suis prêt à le faire. Cependant, un tel sommet devra impérativement contribuer de façon concrète à installer la paix et la stabilité dans les relations intercoréennes. Il devra aussi permettre de promouvoir la coopération économique de part et d’autre du 38e parallèle. Je ne veux pas rencontrer Kim Jong-il à des fins purement politiques, pour un sommet qui ne déboucherait que sur des mots.
Mercredi, vous rencontrez en Russie le président Medvedev. À quelles conditions pensez-vous arriver à un accord sur le projet Gazprom de pipeline entre la Sibérie, la Corée du Nord et la Corée du Sud ?
Ce projet pourrait être bénéfique aux trois pays. Actuellement, les discussions sont en cours entre Moscou et Pyongyang, mais celles entre la Corée du Sud et la Russie n’en sont qu’à leur début. Viendra un moment où les trois parties devront discuter ensemble. Mais avant d’en arriver là, il faudra remplir plusieurs conditions. Si elles sont remplies, le projet aboutira rapidement. Si elles ne le sont pas, ce ne sera pas le cas.
Les deux défis du nouveau président de la BCE
Mario Draghi est notamment attendu sur les décisions «non conventionnelles» de politique monétaire. Crédits photo : STRINGER/ITALY/REUTERS
Mario Draghi, professeur d’économie de 64 ans, devra résister à la rigidité allemande et lutter contre l’agrandissement des écarts de compétitivité.
«Nous n’avons pas été assez vigilants»
Mario Draghi est également attendu sur les décisions «non conventionnelles» de politique monétaire. La plus radicalement contestée de toutes, outre-Rhin, concerne les rachats de titres de dettes souveraines. La BCE en a déjà engrangé pour près de 170 milliards d’euros dans son bilan. Elle espère que le FESF prendra le relais… quand il sera réellement en état de marche. «L’eurosystème est déterminé, avec ses mesures non conventionnelles à éviter les dysfonctionnements des marchés financiers et monétaires», a prévenu la semaine dernière, à Rome, le futur patron de Francfort, signifiant ainsi qu’il n’entendait pas interrompre brutalement les achats de la BCE.
Le second défi ne sera pas moindre : «L’inflation a été bien maîtrisée dans toute la zone euro, mais les disparités entre pays touchant aux finances publiques et aux déséquilibres commerciaux sont plus accusées qu’au moment du lancement de l’euro» , souligne le directeur général d’une organisation financière internationale. «Il est clair que nous n’avons pas été assez vigilants sur les écarts de compétitivité qui se sont creusés à l’intérieur de la zone euro» , déclarait en juillet, au Figaro , Christian Noyer, le gouverneur de la Banque de France.
BCE : Draghi succède à Trichet en pleine tempête
Jean-Claude Trichet et le gouverneur de la Banque d’Italie, Mario Draghi, lors d’une réunion de la BCE, à Venise. Crédits photo : CLAUDIO ONORATI/AFP
Les chefs d’État et de gouvernement de la zone euro ont recadré la BCE sur ses missions de base.
Un nouveau partage des rôles
Les chefs d’État et de gouvernement ont choisi d’écarter l’institution de Francfort du plan de sauvetage des États fragiles, dont le Fonds européen de stabilité financière (FESF) sera la cheville ouvrière. «Le FMI et le reste du monde sont appelés à l’aide, mais la BCE reste en dehors du dispositif global. C’est inconséquent !» s’étonne Bruno Cavalier, économiste d’Oddo Securities. La chancelière allemande a eu gain de cause : «Il ne faut pas laisser surgir la fausse impression que les politiques attendent quelque chose de la BCE», avait déclaré publiquement à Berlin Angela Merkel, à la veille du sommet.
Même si la BCE ne cessera pas du jour au lendemain d’intervenir sur les marchés de dette souveraine, comme Mario Draghi l’a d’ores et déjà annoncé, un nouveau partage des rôles va s’effectuer. D’un côté, le FESF, dont la force de frappe avoisinera 1000 milliards d’euros, selon le chiffre avancé par Nicolas Sarkozy : financé en dernier ressort par les États eux-mêmes, sa mission sera d’aider les pays qui ont du mal à trouver de l’argent sur les marchés. On rend à César ce qui est à César.
De l’autre, la BCE sera amenée à se recentrer sur son mandat de politique monétaire, avec l’objectif quasi exclusif de la stabilité des prix. «Notre Dieu est une forteresse, une défense et une armure solide : il nous délivra de tous les tourments qui nous assaillent», disait Martin Luther. Cela vaut pour notre banque centrale à tous.
Des réunions de crise entre les chefs de l’état avant le G20, en interne dans chaque pays par des réunions inter-ministérielles.
Aujourd’hui, les démissions en rafale autour de Georges Papandréou, sa majorité diminue en peau de chagrin…